Nos arguments

Nos arguments

Une sanction restauratrice

La formation Prélude s’inscrit dans le développement d’une justice restauratrice. Dans ce sens, l’asbl Arpège-Prélude prône une fonction restauratrice des sanctions pénales.

En effet, nous considérons la transgression comme un point de rupture tant entre l’auteur et la société (ses lois) qu’entre l’auteur et la victime. Face à ces transgressions, nous pensons que la justice doit, parmi ses objectifs, permettre de restaurer ces liens brisés.

Si la sanction pénale est nécessaire, elle doit éviter autant que possible d’accentuer cette rupture. Que ce soit entre l’auteur et la société, en ne l’excluant pas davantage du milieu professionnel ou familial.
Qu’il s’agisse du lien avec la victime, en permettant des rencontres qui ne se limitent pas à l’opposition au tribunal.
Ou encore, dans le rapport de l’auteur à lui-même en le mettant dans une position où il peut prendre une part active à sa peine et s’en responsabiliser au lieu de seulement subir une sanction répressive.

Dans cette vision, Prélude est une sanction restauratrice.

Elle est une sanction car elle est contraignante. Au-delà de l’injonction judiciaire, de la durée et des règles de la formation, la contrainte spécifique à Prélude vient surtout du fait que les participants seront amenés à réfléchir sur leur passage à l’acte et à questionner celui-ci sous différents angles. Contraindre à l’implication et la remise en question est sanctionnant.

Elle est réparatrice car elle vise à permettre à l’auteur de réparer du lien.

  • Avec la victime, en invitant l’auteur à se mettre au plus près de ce qu’elle a pu vivre, dans l’interaction et dans l’après coup.
  • Avec la société, en l’amenant à réfléchir aux règles nécessaires pour le « vivre ensemble ».
  • Avec lui-même, en l’amenant à se responsabiliser vis-à-vis de son acte, à réfléchir quant à sa situation et à ce qu’il peut en faire.

Ainsi, la Formation Prélude s’avère être gagnante pour chaque partie.